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L'art des Tresses africaines

L'art des Tresses Africaines

Plus qu’une appartenance ethnique, le port des tresses est devenu un phénomène de mode. Toutes les  classes de la société, toutes les  origines confondues s’y prêtent de plus en plus.  On ne compte plus le nombre de stars du show business qui  font des tresses.

Ce phénomène capillaire artistique représente un genre nouveau pour la plupart d’entre nous. Pourtant le savoir faire de la coiffure africaine, selon les chercheurs qui s’y sont intéressés, trouverait ses racines dans la préhistoire et aurait été conservé pendant toute l’histoire de l’humanité jusqu’à nos jours.

Nos cheveux sont constitués essentiellement de protéines : la Mélanine et la Kératine en particulier. Ce sont les propriétés biochimiques de cette dernière (kératine) qui confèrent aux cheveux le caractère lisse, ondulé ou crépu, avec les variantes intermédiaires. Les ponts disulfures de la Kératine sont à la base de la conformation crépue du cheveu. Il s’agit en réalité d’adaptations aux conditions environnementales, de la mélanine (pigments noirs) protégeant des U.V et la structure crépue permettant une grande rétention de l’humidité. Une grande majorité des noirs africains a ce type de chevelure. Dès l’aube de la civilisation mélanoderme, les Noirs-Africains ont toujours eu le souci de l’esthétique de la chevelure et ont ainsi développé l’art capillaire.

Ainsi, le Roi proto-dynastique TERA NETER en Pays KÉMÈT (Egypte ancienne) porte les cheveux coiffés en tresses. Ce type de coiffure tressé est ensuite observé dans de nombreuses castes de la population Egypto-Nubienne (scribes, pharaons, artisans...). Ce mode de coiffure en tresses est attesté par la suite dans tout le reste de l’Afrique Noire après l’Antiquité Egypto-Nubienne, que ce soit de l’Ouest (B) PEULS, MANDING, DOGONS, WOLOF, AKAN, YORUBA, centrale (C) MANGBETOU, FANG... et de l’Est MASAÏ jusqu’à nos jours aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

Source www.africamaat.com

 

La coiffure africaine : De la préhistoire à nos jours.

Pendant la Préhistoire


Selon l’historien Jean Philippe Omotunde, il existe des preuves incontestables attestant la façon de se coiffer des premières femmes homo sapiens. S’appuyant sur les récents progrès faits en génétique, il met en avant les modifications génétiques qui génèrent les cheveux crépus, qui apportent ainsi une protection à l’homme et une plus grande rétention d’humidité dans les climats chauds. 
La découverte en Afrique du plus vieil être humain sur la terre que l’on a pu dater de 160 000 ans avant Jésus Christ, apporterait donc la preuve que les premiers hommes avaient les cheveux crépus. 
C’est vraisemblablement pour faciliter les soins de leurs cheveux que les femmes africaines de la préhistoire ont eu recours à la méthode de tressage. De nombreuses statuettes de l’époque de la préhistoire en attestent : 

la Vénus de Willendorf découverte en 1908 est, à ce jour, le vestige le plus ancien retrouvé en Europe, prouvant l’existence des tresses dans l’histoire de l’Humanité, vers 33 000 ans avant JC.
Une autre statuette la Dame de Brassempouy, datée de 23 000 ans avant JC révèle d’autres indices sur l’existence des tresses africaines durant la préhistoire.


Pendant  l’antiquité

 

Tresse antique



L’Antiquité marque l’essor de l’art capillaire africain. Les rois égyptiens : les pharaons, arboraient une chevelure coiffée en tresses. Les momies royales retrouvées depuis, ont également ce genre de coiffure. De plus, grâce aux sculptures laissées dans les tombeaux des rois, on a aujourd’hui la certitude que les tresses étaient portées indifféremment par les femmes et les hommes. 
Les femmes égyptiennes connues pour leurs coquetteries utilisaient, pour la mise en beauté de leurs chevelures tressées, des fils d’or. 


La découverte de nombreux peignes afro égyptiens utilisés pour coiffer les cheveux crépus apporte un élément supplémentaire prouvant la nature des cheveux à l’époque, même chose pour les scènes de tressages retrouvées sur les murs de temples égyptiens. 
C’est à partir de la vallée du Nil que ce type de coiffure tressée s’est répandu.
Ce sont surtout d’abord les Nubiens, les égyptiens et les anciens Hébreux, qui adoptent une chevelure coiffée en fines dreadlocks, alors qu’une partie de la population noire préfère se raser les cheveux, notamment les prêtres égyptiens et les femmes d’origine Masaï. D’autres adoptent la coiffure dite " Afro ", ou bien encore la coiffure dite " en dégradé " qui rappelle le casque de Ramsès.

(source : www.beauteblackk.org)

Fang portant des tresses

TRESSE AFRICAINE D’UNE PRINCESSE EGYPTIENNE

Les modèles de tresses ont évolué tout au long de l’histoire. On va assister à plusieurs catégories plus ou moins sophistiquées au fil des années et même parfois , les modèles sont varient selon l’age ou le origines sociales.

Tresses au fil

Tresses au fil

Tresses au fil

Tresses au fil

Source: www.afrobeautiful.skyrock.com

 

 

 

 


 

 

Le Bantu knots:

knot = nœud en Anglais, Bantou du nom des peuples africain, est une coiffure africaine traditionnelle qui consiste à séparer les cheveux en petites portions et enrouler la mèche sur elle-même après l'avoir twistée afin d'obtenir un petit nœud en relief.

Elle est très simple à réaliser, il suffit de séparer ses cheveux en plusieurs parties, et de tourner les mèches sur elles-mêmes pour faire, comme le disent si bien certains, des petits choux. Selon la grosseur de la mèche le peut être petit, moyen ou gros. Ce type de coiffure se réalise sur les cheveux crépus, métissés, locks ou défrisés.

Le Bantu knots:

Le Bantu knots:

Les tresses collées

Il s'agit de nattes à trois branches qui peuvent être réalisées collées à la tête, libres. Lorsqu'elles sont collées, elles peuvent être créées avec des motifs : cette variante reste largement employée, par les femmes et aussi les hommes de toute origine.

Les tresses collées

Les tresses collées

Les tresses collées

Les tresses collées

Les tresses collées

Les Tresses collées

LES TIBALES

Les tibalés sont des tresses africaines avec des rajouts. Ces rajouts sont insérés dès le début ou tout au long du tressage.

Cette technique particulière est très appréciée et efficace pour ajouter de la longueur, redessiner et épaissir les tresses (surtout pour celles qui ont les cheveux fins). Ajouter à vos tibalés des couleurs et des accessoires (comme les perles, les coquillages et cauris) rendra cette coiffure africaine plus exotique. (Source : www.coiffures-africaines.com)

Ce model a été remis à la mode grace à Alycia KEYS. Son  nom est d’ailleurs désormais associé puisqu’elle n’a pas hésité à porter plusieurs fois des tresses tibalés de modèmes différents. Quelques photos vont d’ailleurs l’étayer

Alicia Keys avec tresses africaines et queue de cheval

LES TIBALES

Les Tibales

Les Tibales

Les Tibales

Rihana avec tresses

 

 

 

 


 

 

Tresses

Tresses

Tresses

TressesTressesTresses

Tresses

Tresses

 

Les figures les plus fréquemment courantes sont :

la tresse à deux brins, dite  Vanilles : cette coiffure consiste à réaliser une tresse à deux brins, avec les cheveux ou des extensions spéciales

 

Tresses

Tresses

Tresses

Tresses

Tresses

 

la tresse à trois brins dite " Nattes "

Elle se réalise en général avec des extensions spéciales ou rajouts.

Brandy avec des nattes

Les nattes

Les nattes

Les nattes

Les nattes

LE TISSAGE

 

Le tissage désigne à la fois la technique et le rajout. Il se présente sous forme de bande de cheveux.

Après avoir fait des tresses avec vos propres cheveux, le tissage y est cousu par dessus. Les tresses sont donc camouflées et seuls les cheveux du tissage sont visibles. Le volume de votre coiffure dépend de la quantité de tissage posé. Vous pouvez choisir de tisser la partie qui vous intéresse ou la tête entière. (Source : www.coiffures-africaines.com)

 

Le tissage

Le tissage

Le tissage

Pour aller plus loin :

Comment faire des tresses africaines ?

 

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